Au noms de la Laïcité et de la Liberté de la Presse.

Publié le par fournier bernard

Aujourd'hui a lieu le procès de "Charlie hebdo", le seul vrai journal de caricatures et anticlérical qui ose (avec le "canard enchainé") se mettre en avant face aux foudres des dirigeants tant politiques que spirituels.

Nous radicaux ne pouvons que défendre cette ligne de conduite. Jamais assez de libertés!

          Avec Edouard Herriot                      

Je reproduis ici les termes de Philippe Val dans Libération de ce jour.

Dans un  pays laïque, avant d'être d'une religion, on est citoyen. Ces caricatures s’attaquent clairement à l’intégrisme

 

 

 

Et dénonce la terreur qui s’exerce au nom d'une religion qui, en ce cas, ,se place au-dessus de la citoyenneté. Lorsqu'on nous dit que nous nous livrons à une provocation, de qui veut-on épargner la susceptibilité ?

 

 

 

 

 

 

 

Sinon des extrémistes qui voudraient que la religion se substitue au législateu., Or qui est habilité à définir le périmètre de la liberté d'expression: les élus du peuple ou les groupes religieux?

                                                           

 

 

Dans les dictatures et les théocraties, qui a un besoin vital de notre soutien et que nos reculades désespèrent? Les homosexuels persécutés ou ceux qui les persécutent?

 

 

 

 

 

 

 

Ceux qui luttent pour que leur pays devienne un Etat de droit ou ceux qui les jettent en prison?

 

 

 

                                                                                                                                                          

 

 

 

Les femmes opprimées ou ceux qui les oppriment?  

Et chez nous, en France, qui doit-on ménager? Les musulmans républicains ou les organisations religieuses qui prétendent les représenter? Lorsque le recteur Boubakeur prétend qu'il n'y a pas de différence entre la communauté musulmane française et le culte musulman, ne fait-il pas une brusque embardée qui le déporte hors du cadre de la Constitution? Ce procès est politique. Maître Szpiner, l'avocat

 

 

 

de nos adversaires, et accessoirement celui du président Chirac, nous reproche de politiser ce procès. Cela pose une dernière question. Qu'est-ce qui peut bien amener maître Szpiner à penser que faire de la politique est honteux?

 

 

 

 

Publié dans fournierbernard2007

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